Saviez-vous que les croyances nous empêchent parfois de voir la réalité ?

Nous portons en nous des croyances sur nous-même, les situations que nous traversons, sur les autres: 

▶️ « moi, je dois faire plus d’effort que les autres pour y arriver », 

▶️ « l’argent ne se trouve pas sous les pieds d’un cheval » (= il faut travailler dur pour mériter notre salaire/nos honoraires), 

▶️ « les hommes sont tous de grands enfants »

Les croyances sont partout, présentes à quasiment tous les sujets. Si elles nous permettent de nous représenter un monde et un environnement social complexe, elles nous desservent parfois.

Une jeune femme me confiait que, lorsqu’elle avait rencontré son compagnon, elle était très investie dans son travail, et qu’elle était une maniaque du ménage (selon ses propres mots). A l’arrivée de leur premier enfant, elle a vite été dépassée. Et…. Elle s’est mise à développer une énorme colère contre son mari, colère qu’elle n’arrivait pas à exprimer.

Quand enfin, réunis avec un tiers bienveillant, elle a pu dire: « je te déteste, tu m’obliges à faire le ménage et à être parfaite avec le bébé! ».Surprise pour elle car sa réponse à lui a été: « j’apprécie quand tu as fait le ménage à fond, c’est tellement agréable. En même temps, si ça n’est pas comme ça tous les jours, ça me va. Ça n’a rien d’important pour moi si la maison n’est pas impeccable chaque jour, nous n’avons pas à vivre dans une maison de magazine, surtout si cela te coûte ta santé et ta joie de vivre. »

Et voilà comment sa croyance qu’elle se devait d’être une mère, une épouse, une femme d’intérieur et une professionnelle parfaite a pu sortir de sa vie.

Cet échange n’a été que le début d’une réorganisation de leur relation (et de la répartition des tâches à la maison).

Une recommandation ? 

Je dirais avec Marshal Rosenberg: ask, ask, ask ! Osez dire ce que vous vivez et demander comment c’est pour l’autre.

Et pour savoir comment faire: voici mon article sur la façon de formuler une demande claire: « Il/elle ne me comprend pas ! »